Pomelo Chinois, Késako?
Après le scandale des jouets à la peinture au plomb, le reportage sur les “bouchées vapeur” périmées, je dois bien avouer que lorsque Raph m’a joyeusement appris qu’il m’avait acheté “un fruit à l’air bizarre, ça ressemble à un melon, mais y’a marqué Pomelo dessus”, j’ai eu un peu peur. ARGH, les chinois se mettraient-ils à produire en masse des fuits transgéniques?
Naaaaaaannnn! (et ouf aussi!). En fait le pomelo chinois est un vrai pamplemousse en plus gros, beaucoup plus gros. La différence entre le pomelo et le pamplemousse est que le pomelo est comestible dixit les agronomes. Le pomelo chinois ne serait donc pas comestible? Mais si! Sauf que c’est l’exception qui confirme la règle. Et sauf aussi qu’en France on appelle un pomelo, pamplemousse. Vous suivez toujours?
Le pomelo chinois fait donc entre 700g et 1kg. pour accéder à la chair, il faut s’armer non seulement de patience mais d’un très gros couteau étant donné l’épaisseur de la peau! La peau entre les quartiers est tellement épaisse qu’elle en est pas vraiment comestible….mais la chair est agréable, moins acide que le pamplemousse rose ou jaune. Pas très juteux quand même mais rafraîchissant.
Bilan: agréable, mais sans plus. Je pense par contre que cuisiner la chair doit être meilleur que de le manger tel quel.
En salade, ne prendre que la chair et la mélanger avec des crevettes décortiquées, une pointe de sel de Guérande et un chouïa d’aneth. C’est délicieux comme ça, mais on peut aussi y rajouter un avocat en tranches.