Mère Teresa: le top 3 qui m’inspire.
Nous savons bien que ce que nous faisons n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan. Mais si cette goutte n’était pas dans l’océan, elle manquerait.
Quand j’étais petite, trois figures se disputaient le Panthéon des « Saints vivants ». L’Abbé Pierre, Sœur Emmanuelle et Mère Teresa. Quand il y avait un exemple de BA à donner en cours, on avait nos modèles prêts à l’emploi.
Avec le temps, celle qui s’est éteinte une semaine après Lady Di (Médiatiquement parlant, c’était pas la bonne période…) a vu son aura, méritée, s’agrandir. Très honnêtement, je n’étais pas une grande fan de Mère Teresa, notamment parce que, nonobstant son engagement auprès des plus pauvres et ses interpellations constantes auprès des riches, je lui trouvais un coté « vieux jeu » catho avec des prises de position datées.
Aujourd’hui, Mère Teresa est canonisée , alors je voudrais revenir sur ce qui pour moi, chez elle, constitue un modèle de sainteté. Je rappelle ici à toutes fins utiles que chaque chrétien, par son baptême, est appelé à la sainteté. Autant trouver un peu d’inspiration ici ou là ….
Le silence du cœur t’es nécessaire afin d’entendre Dieu partout – dans la porte qui se ferme, la personne qui te réclame, les oiseaux qui chantent, et les plantes, et les animaux.
1. Aimer Dieu en ayant perdu la foi
- La première chose que je retiens, et qui pour moi est la plus importante est que Mère Teresa est une personne qui a continué d’aimer Dieu alors que pendant 50 ans elle dit avoir perdu la foi. Rien que ca, ca vous plante le décor et le personnage. Elle ne trouvait plus de flamme au fond d’elle-même et rien qu’un profond silence. Elle aurait pu tout foutre en l’air et dire « Ciao » et « ce ne sont que des bêtises, j’ai une vie après tout ». Et puis non, comme Jean de la Croix et tant d’autres, ils ont traversé cette « nuit », ce doute affreux. Comme qui, même avec un doute énooooooorme sur l’existence de Dieu, on peut finir sainte. Et comme quoi aussi, a mon humble avis, le catho est avant tout quelqu’un qui doute.
Ce qui compte ce n’est pas ce que l’on donne, mais l’amour avec lequel on donne.
2. Vivre l’Evangile c’est agir
- La deuxième chose que je retiens c’est que Mère Teresa nous rappelle une chose, cruciale à mon avis. La foi catholique, la foi chrétienne, n’est pas une foi de morale, une foi où il faut « recracher sa doctrine » apprise par cœur. C’est aussi une foi traversée par l’action, où chaque geste posé doit retranscrire l’amour envers l’être humain, envers la création. C’est à mon humble avis, bien plus compliqué que de recracher des belles phrases et des « je suis certain que… », les « il faut absolument que » voire les « nous avons raison de dire que… ». Influencée par la spiritualité de St Thérèse de Lisieux, Mère Teresa n’avait qu’un seul mot d’ordre au fond du cœur : aimer. Aimer passionnément son prochain. Surtout le plus démuni, le plus pauvre, le dernier….Parce que c’est là où nous attend Dieu. Quand les cathos disent qu’ils veulent vivre l’Evangile et la mettre au centre de leur vie, c’est exactement ca : faire en sorte que les derniers soient les premiers, que la main tendue soit une main qui reflète l’amour de Dieu, parce que la personne en face est un des visages de Dieu.
3. Aimer la vie
- Enfin, ce que je retiens de Mère Teresa, c’est cette magnifique prière. Je vous la remets ici, juste pour le plaisir…
La vie est la vie
La vie est beauté, admire-la
La vie est félicité, profites-en.
La vie est un rêve, réalise-le.
La vie est un défi, relève-le.
La vie et un devoir, fais-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, soigne-la bien.
La vie est richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, pénètre-le.
La vie est une promesse, tiens-la.
La vie est tristesse, dépasse-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, lutte avec elle.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.
♥
Merci Sophie! Heureuse que cela ait pu vous toucher